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BIOCONTRÔLE B-Motived en grandes cultures

Les essais et les enquêtes portent sur quatres produits : Contans WG, Sluxx, Vacciplant et les trichogrammes (ci-dessus).

InVivo et cinquante-cinq coopératives se mobilisent pour le développement du biocontrôle en grandes cultures avec le projet B-Motived, autour d'actions techniques et de communications.

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Début décembre 2013, Stéphane Le Foll lançait un appel à manifestation pour le développement des produits de biocontrôle en grandes cultures. « Nous avons déposé le projet sous la bannière InVivo AgroSolutions avec quarante et une coopératives, relate Antoine Pineau, en charge du projet chez InVivo. Il a été retenu, et depuis, d'autres nous ont rejointes : il y a maintenant, outre InVivo, cinquante-cinq coopératives impliquées. » Ainsi est né B-Motived, pour Mobilisation du réseau des coopératives pour l'expérimentation et la diffusion.

Première phase du projet, les actions techniques, au nombre de trois : enquêtes auprès des conseillers et des agriculteurs pour identifier les freins, expérimentations en bandes couple, et en microparcelles. En parallèle, sont menées des actions de communication, notamment l'édition d'une plaquette et d'un poster sur le biocontrôle en mai dernier. « Courant mai, 2 500 plaquettes ont été envoyées aux coopératives », indique Antoine Pineau. En septembre prochain, devrait débuter la phase de diffusion des résultats auprès des conseillers cultures, puis des agriculteurs avec des formations.

Des enquêtes pour évaluer les freins

Les expérimentations, comme les enquêtes, portent sur quatre produits de biocontrôle : l'antilimaces Sluxx, le biofongicide Vacciplant, les trichogrammes, et le Contans WG sur sclérotinia. Des essais ont été menés pour les trois premiers au printemps, et débuteront à l'automne pour le Contans WG. Quant aux enquêtes, elles devraient être déployées auprès de 500 agriculteurs et 300 conseillers. Concernant ces derniers, le questionnaire évalue en premier lieu la sensibilité du répondant à Ecophyto, à la protection intégrée, aux produits de biocontrôle... Ensuite, le conseiller est interrogé sur les quatre produits étudiés : est-il référencé dans votre structure ? A quelle proportion de votre portefeuille client recommandez-vous ce produit ? Dans quelles conditions ? Que pensez-vous de son efficacité ? Pourquoi recommandez-vous, ou non, ce produit ? etc. Rendez-vous l'automne prochain pour découvrir les résultats.

Marion Coisne

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